On ne peut accepter de perdre la vie en allant la gagner
Les surveillants pénitentiaires ont organisé une journée « prison morte » après l’attaque du fourgon qui a couté la vie à deux d’entre eux et blessé trois autres.
« Nous ne sommes pas là pour nous faire tuer », « On trouve des véhicules blindés pour les transports de fonds, mais pas pour les transports des agents, cherchez l’erreur » disent-ils. Il y a un manque criant de personnels : rien qu’en Île-de-France, 800 postes sont vacants, alors que la justice emprisonne toujours plus et surpeuple les prisons.
Devant la déliquescence brutale de la société, l’État n’a que mépris pour ceux qu’il envoie en première ligne.
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