Des choix partiels anciens mais auxquels il n’a pas été donné de réponses
Rue de Diane, l'immeuble en péril
Lors du dernier conseil municipal, la situation de l’ancien local municipal de la rue de Diane et celle des constructions en danger de l’impasse Carême Prenant a été évoquée.
Cela présage-t-il la vente à un promoteur des parcelles de la rue de Diane ? On ne sait sur la base de la réponse du premier édile de la Ville. Mais ce qui a surtout retenu notre attention, c’est la réponse « géologique » du maire. Certes, il y a le fameux premier sous-sol de gypse, fragile, qui caractérise la cuvette parisienne. Mais à cela, un autre élément morphologique s’ajoute pour Argenteuil, sa situation de piémont entouré d’un amphithéâtre de collines d’où des problèmes hydrologiques, et un écoulement tout à fait particulier, avec un ruissellement en entonnoir, aggravé par l’urbanisation des flancs de collines, pesant sur la fragilité des sols de l’espace central de la Ville.
Là où le propos du maire d’Argenteuil a été vraiment un peu court lors de ce conseil, c’est qu’il a évité une question centrale.
Lorsque dans les années 1960, la municipalité d’Argenteuil d’alors a engagé son grand plan de rénovation du Centre, c’est-à-dire de l’espace du vieux bourg, un choix a dû être fait de garder des éléments d’habitations patrimoniaux de ce vieux bourg. Je laisse à nos habituées férues de ces questions de travailler le sujet aux archives municipales. Ces éléments, on en trouvait rue des Ouches, rue Carême-Prenant, et au bas de la rue Jean Borderel non loin de la Seine.
Mais si un tel choix a été fait comme je le pense, des travaux pour assurer le futur de ce patrimoine auraient dû être effectués.
Mais face à la dégradation rapide de ces constructions (cf. l’effondrement d’une ancienne habitation de paysans rue des Ouches), il est urgent de s’atteler à ce problème et à lui donner une solution… si tant est que l’on veille garantir la pérennité de ce patrimoine témoin. DM
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