Figuier blanc à Argenteuil : vers une sorte de figuier de barbarie ?

 

Très mauvaise série B au cinéma et à la Culture

 Les épines se multiplient

Comment un service culturel qui devrait être la prunelle des yeux d’une municipalité en arrive à une situation de blocage, la municipalité d’Argenteuil en donne une image sombre depuis plusieurs années. Mais cela s’est encore dégradé ces derniers temps.

         Turn-over des responsables et du personnel, accélération des départs, problèmes d’effectifs en particulier du côté du conservatoire de musique, rénovation incomplète de la belle médiathèque, fermeture pour deux ans de celle du quartier populaire du Val-Nord sans solution de remplacement même partielle pendant les travaux, rien ne va vraiment plus.

         C’est du côté des cinémas municipaux, que la crise s’est même accélérée ces derniers temps. Sans parler de la réduction des horaires d’ouverture des salles ces dernières années, la crise s’est développée au niveau des programmateurs. L’un qui avait permis d’approfondir l’attrait des cinémas durant plusieurs années a décidé de jeter l’éponge en juin. Après un intermède de plusieurs mois, son remplaçant difficilement recruté se retrouve aujourd’hui sur un siège éjectable. Il a eu « l’audace » de dire ce qu’il pensait sur un dysfonctionnement.

         La culture devrait être un havre de bonheur et de liberté. Dans une réalisation cinématographique de mauvaise série B, Argenteuil démontre au niveau de son service municipal, que l’on peut développer un contre-exemple lourd de gâchis, pour les agents territoriaux bien sûr, mais également pour l’ensemble des habitants de cette ville populaire de 110 000 habitants. DM