Qu’elle se méfie du retour de bâton de la remontée de la combativité ouvrière
La Bourse du Travail de l’Après-Guerre, sans doute à reconquérir
La municipalité d’Argenteuil n’aime pas les organisations syndicales de travailleurs et tout ce qui lui rappelle le mouvement ouvrier. On se souvient comment sur ce plan dès son installation en 2002, la municipalité de droite ne tarda pas à changer le nom d’un certain nombre de rues et commença à dégrader les moyens des organisations syndicales.
Aujourd’hui, la municipalité actuelle veut effectuer un pas supplémentaire dans ce sens, en transformant un peu plus l’espace Mandela comme un prolongement des services municipaux de l’hôtel de ville.
Les locaux des syndicats de cet espace sont dans le collimateur municipal, c’est-à-dire ceux de la CGT, de la CFDT, de la CNT, un local de FO, et des sections CGT des PTT et des personnels de l’Éducation nationale.
La municipalité juge sans doute qu’il faut profiter de l’affaiblissement actuel de certaines organisations syndicales. C’est un bien mauvais pari.
Les travailleurs sont des dizaines de milliers sur la Ville, et pas obligés d’y travailler pour considérer qu’un jour ou l’autre, ils auront besoin d’un conseil individuel ou qu’ils devront participer à un combat collectif. Il n’y a qu’à constater le nombre de travailleurs qui se pressent dans les locaux syndicaux de Mandela pour demander conseil et soutien.
Quant à la remontée de la combativité ouvrière, elle viendra tôt ou tard. Car comme le sphinx elle renaît toujours de ses cendres, d’autant plus que n’en déplaise à la municipalité d’Argenteuil, même aujourd’hui, dans bien des cas, elle demeure extrêmement vivante.
DM, militant de Lutte ouvrière mais également toujours de la CGT-Éducation, organisation d’Argenteuil
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