samedi 3 février 2024

Argenteuil comme partout, les travailleurs de l’enseignement se sont faits entendre lors de la journée de grève et de manifestation d’avant-hier

Un mécontentement bien présent. Le transformer en colère

 

Ici à Nantes

Face au mépris affiché par le gouvernement et la ministre Amélie Oudéa-Castéra, les enseignants étaient nombreux jeudi 1er février, en grève et lors des différentes manifestations.

         En effet, le gouvernement continue d'attaquer les conditions de travail des enseignants : il prévoit la suppression de 2700 postes à la rentrée prochaine. Les enseignants des collèges prennent aussi comme une attaque les annonces concernant les groupes de niveau ou le redoublement, qui ne sont là que pour flatter un électorat conservateur…

         Un syndicat des enseignants du primaire demande aussi une augmentation sans contrepartie des salaires de 300€ net, tant pour les enseignants que pour les AESH qui accompagnent des élèves en situation de handicap. C'est une revendication qui concerne aussi l'ensemble du monde du travail.

         Avant de se retrouver ensemble lors de la manifestation parisienne, plusieurs dizaines d’enseignants mais aussi d’AESH se sont retrouvés le matin pour discuter pendant deux heures. Une discussion très intéressante, sur les attaques du gouvernement, mais aussi sur comment organiser la suite. Bref, le combat continue. DM

 

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