Chassez ces pauvres que nous ne saurions voir ? Eh bien non !
La fermeture, dans les faits... et dans la tête
Liquidation du Centre d’Hébergement d’Urgence, délaissement depuis des jours et des jours des « sans abris » confrontés au grand froid, la municipalité donne la preuve qu’elle n’a pas d’empathie à l’égard de ces « sans domicile ». Il y a sans doute en son sein des attitudes diverses, mais les réflexions d’un de ses membres et ses actes amènent à la conviction qu’elle voudrait que ces victimes de la vie aillent avec leur solitude et leur misère loin d’Argenteuil.
Certes elle a le soutien de nombre de « bien-pensants » que la misère et ses fléaux irritent et qui n’aiment pas les avoir sous les yeux.
Mais comment cela se fait-il Monsieur Mothron que vous et moi-même qui avons grandi à Argenteuil dans les années 1950-1960 nous ignorions alors ce drame que nous avons vu se développer seulement à la fin des années 1970, le drame de « la rue », à Argenteuil comme ailleurs ?
Heureusement que ces « sans domicile » peuvent compter sur l’engagement de bénévoles, mais aussi de simples habitants indignés. DM
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