vendredi 5 janvier 2024

Argenteuil, la culture à Argenteuil (3), un rapport très étroit avec la lutte des classes

 

La culture, un élément émancipateur… pour ceux qui veulent émanciper

 

Le chapiteau scientifique à la fête de Lutte ouvrière

Pour des militants qui veulent supprimer le capitalisme, la culture est essentielle. Non pas que c’est qu’enfin devenu totalement conscient et cultivé que le monde du travail sera convaincu du rôle qu’il a joué comme force révolutionnaire. La révolution arrive, que les travailleurs soient largement conscients et cultivés ou pas. C’est elle qui les élève en quelques semaines à la conscience, en tout cas à la culture politique, mais pas seulement.

         En attendant, la culture est une des activités des militants du parti révolutionnaire. C’est pourquoi, c’est un exemple, celle-ci à une part essentielle à la fête de Lutte ouvrière de Presles, qu’elle soit politique, historique, littéraire ou scientifique. À un tout autre niveau, à Argenteuil, elle est un élément important de notre activité.

         On comprend que ce point de vue soit à des années-lumière de la municipalité d’Argenteuil actuelle. La lutte de classe des travailleurs est hors de son propos. Elle se réclame des valeurs de la classe dominante, qui imprègne la petite bourgeoisie qui est le cœur de son électorat. Elle est conservatrice, réactionnaire, a-culturelle.

         Bien sûr, elle est obligée d’assurer le minimum syndical. Il y a des médiathèques et un programme de spectacles. (Nous ne reviendrons pas sur le scandale de la disparition d’un lieu du Livre dans le quartier du Val-Nord.) Il y a même une « Université inter-âge » mais qui fut une création naguère d’une municipalité dirigée par le PCF. Il y a surtout des employés territoriaux qui peuvent être des passionnés et des combattants de la culture, voire de l’éducation populaire.

         Cette situation explique fondamentalement les multiples conflits concernant la culture à Argenteuil qui sont au cœur de la liquidation de la salle des fêtes communale Jean Vilar et des obstacles mis à l’activité d’associations qui se veulent indépendantes.

         Car le contrôle des associations est un élément clé de voûte du clientélisme électoral qui est au cœur du fonctionnement des grandes Villes dans cette société soit disant démocratique.

         Alors que faire ? C’est le thème que nous aborderons demain. DM

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire