Non à la double peine ! C’est l’État qui est défaillant.
Lundi 11 décembre, Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, a démarré son « tour de France de la parentalité » à Trélazé (Maine-et-Loire), devant 200 personnes : parents d’élèves, élèves de collège, élus, professionnels…
Bergé avait annoncé les jours précédents qu’elle souhaitait mettre en place des travaux d’intérêt général et des amendes pour les parents « défaillants ». Une parent d’élève a dit être révoltée par cette culpabilisation des parents, traités comme des délinquants. Elle a ajouté que, si défaillance il y a, c’est celle de l’État et des collectivités locales qui font des économies sur tous les services susceptibles de soutenir les familles, avec à la clé des pénuries d’éducateurs, d’assistantes sociales, d’infirmières scolaires, de pédopsychiatres, etc.
Cette intervention a été largement applaudie, sauf par la ministre. Manifestement, ce n’est pas ce qu’elle avait envie d’entendre !
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