Argenteuil, anciens appelés d’Algérie, la nécessité d’un dernier hommage que la municipalité a apparemment du mal à comprendre

Dire simplement un dernier au-revoir aux copains et à leur famille

 

"Avoir vingt ans dans les Aurès"

Notre ami Michel n’arrête pas de fulminer. Membre de la Fnaca, l’organisation des anciens appelés envoyés contre leur gré en Algérie, il voudrait que paraisse à nouveau dans le mensuel municipal Ma Ville la liste des Argenteuil décédés durant le mois précédent. Chaque fois qu’il croise les édiles de la Ville, le maire en premier lieu, il le leur rappelle avec insistance. Sans suite jusqu’à présent.

         Même si la branche locale de l’association voit ses membres vieillir de plus en plus, elle reste active. Elle aimerait connaître ceux qui disparaissent et même a posteriori leur rendre tout de même hommage.

         Ce geste de délicatesse est une évidence. Mais apparemment, ce sentiment élémentaire tarde à être partagé du côté de l’hôtel de ville. DM