Argenteuil, une municipalité qui grignote depuis des années les moyens des organisations syndicales

 

Une question importante pour tous les travailleurs

 

L’ancienne Bourse du travail liquidée par un jeu de dupes

La municipalité actuelle d’Argenteuil n’a jamais eu d’empathie pour le monde du travail. Elle le montre à l’encontre des agents territoriaux, et dans son attitude constante à l’égard des organisations syndicales qui agissent à Argenteuil.

         Depuis des années, 2001 plus précisément et le début de son premier mandat, elle grignote les moyens municipaux dédiés localement à ces organisations.

         Les subventions sont un lointain souvenir. Elle a transformé l’espace Nelson Mandela de l’avenue Leclerc d’une Bourse du travail à un espace où les associations et les services municipaux ont une présence grandissante aux dépens des syndicats. Elle a dégradé les conditions d’utilisation des salles de réunion également à l’encontre des syndicats. Elle veut aujourd’hui à nouveau supprimer des locaux pour certains d’entre eux, et les réduire pour les autres.

         Comme pour tous les projets controversés par la population, ce qui pourra les arrêter, sans attendre les élections municipales de 2026 qui arrivent maintenant très vite, c’est la mobilisation des travailleurs eux-mêmes pour qui l’existence d’organisations militantes est essentiels pour la solution de leurs problèmes dans les entreprises. Le maintien des locaux des organisations syndicales est un élément important de ce combat. (À suivre) DM