mardi 17 octobre 2023

Bezons, usine Alès, la lutte contre les licenciements

 

Jeudi 12 et vendredi 13 octobre, la grande majorité des 67 travailleuses et travailleurs de l’usine Alès de Bezons se sont mis en grève pour protester contre la fermeture de leur entreprise et leur licenciement.

 

 

Alès n’est pas une petite entreprise en difficulté. Elle a compté jusqu’à 450 salariés. L’usine de Bezons a été rachetée par le groupe financier Impala, au capital de 2,8 milliards d’euros dont le propriétaire Jacques Veyrat a été classé par le magazine Challenge 45ème fortune de France.

Ce groupe a récupéré ce qu’il pouvait lors du redressement de l’entreprise : les productions, les clients… et maintenant qu’il fait produire ailleurs les marques rentables d’Alès, il manœuvre pour se débarrasser des 69 derniers travailleurs de Bezons.

Pour tenter de rendre acceptable ce qui ne l’est pas, la direction fait miroiter des embauches dans d’autres entreprises du groupe qui ne concerneront sans doute qu’une minorité de travailleurs. Beaucoup ont laissé leur santé au travail dans l’entreprise et n’ont aucune garanti d’être réembauché. La direction s’en sert pour appeler au calme ceux qui ne veulent pas laisser passer ce sale coup sans réagir. 

C’est le montant ridicule de l’indemnité de licenciement qui a décidé tout le monde à quitter son poste de travail pour se réunir à l’entrée de l’usine et dire ce qu’ils pensaient des méthodes de voyou de ce financier. Michel Campagnac

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