Non, qui va piano ne va pas sano
Lors du conseil municipal d’avant-hier, il a été question d’un vieux serpent de mer local, celui du fameux « 10ème collège » de la ville. Celui-ci manque cruellement, en particulier pour scolariser les élèves du grand quartier du Val Notre-Dame dont les effectifs à scolariser ont augmenté considérablement ces dernières décennies.
Lors du conseil, il était question de l’achat d’une nouvelle parcelle de terrain nécessaire à l’édification du collège. On se demande d’abord bien pourquoi c’est à la commune de se débrouiller pour trouver les terrains quand il s’agit de construire un collège dont la compétence revient pourtant au Conseil départemental du Val d’Oise qui s’en vante.
Ce n’est pourtant pas les friches qui ont manqué dans ce quartier depuis longtemps, d’autant plus maintenant que le départ de l’usine Dassault est prévu depuis plusieurs années et va libérer une belle surface.
Mais dans cette société capitaliste, l’urgence est de préserver toujours et encore la propriété.
Le maire d’Argenteuil à propos de ce sujet s’est irrité mardi soir de l’ironie exprimée par l’opposition municipale sur la lenteur des acquisitions.
Il est vrai que l’ouverture annoncée par le Conseil départementale est pour la rentrée 2026, et cette date paraît de plus en plus compromise.
Pendant ce temps-là, le collège Jean-Jacques Rousseau voit ses effectifs exploser avec la dégradation induite pour les élèves et les personnels.
Cet aspect-là semble irriter nettement moins le maire d’Argenteuil. DM
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