vendredi 8 septembre 2023

Ultra-droite angevine : une « justice » fort clémente

 

Contre de tels ennemis, ne compter que sur ses propres forces

 

 

Le 30 juin, des nervis d’extrême-droite avaient sorti les battes de base-ball devant leur local, rue du Cornet, menaçant des manifestants qui exprimaient leur indignation dans le centre-ville d’Angers suite au meurtre de Nahel par un policier. Passant à l’acte, ces identitaires avaient frappé et blessé un manifestant, qui s’est retrouvé aux urgences.

         Eh bien le 10 août, trois de ces individus ont été relaxés, et le quatrième n’a écopé que de trois mois de prison avec sursis.

         Ce n’est pas forcément la fin de l’histoire, car le parquet a décidé de faire appel. Mais ce jugement est bien clément à l’encontre d’apprentis fascistes qui n’en sont pas à leur première exaction. Rappelons que si leur groupuscule, l’Alvarium, a officiellement été dissous en novembre 2021, il a continué ses activités sans être inquiété, à peine masqué sous l’étiquette RED (Rassemblement des étudiants de droite).

         Pour se défendre contre de tels ennemis, les travailleurs n’ont rien à attendre de l’État ni des institutions : ils ne peuvent compter que sur leurs propres forces.

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