vendredi 15 septembre 2023

Argenteuil de l’Impressionnisme, Jardin sauvage, inauguration évanouie, et défense des berges de la Seine

Jardin sauvage peut-être, mais dérisoire et guère présentable

 

                                     DM
 
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 En outre, un jardin abandonné largement pendant des mois… de sécheresse

Un Jardin Sauvage installé par la municipalité dans le petit espace entre feu le Musée d’Argenteuil et la rue Pierre Guienne devait être inauguré aujourd'hui vendredi. Cette inauguration (ou autre « nouvel évènement ») a été reportée au « printemps 2024 » sans qu’aucune explication ne soit donnée pour justifier l’annulation.

         Mais il suffit d’aller jeter un coup d’œil au dit Jardin Sauvage pour constater qu’il y avait quelque chose qui clochait pour en faire une inauguration d’importance officielle.

         Ce « Jardin » fait suite à la signature du partenariat acté en mai 2022 entre le Musée d’Orsay-Musée de l’Orangerie, musée de l’Impressionnisme, et la Ville d’Argenteuil. Un de ses volets, pour reprendre un sous-titre d’alors de l’hebdomadaire régional La Gazette, il s’agissait rien de moins que de «Végétaliser les bords de Seine d’Argenteuil comme sur les toiles de Monet ». Toujours selon cet hebdomadaire : « Les deux musées parisiens proposent que la végétalisation des berges de la Seine soit « repensée au regard de l’étude des représentations des paysages d’Argenteuil figurant dans les collections des deux musées ». 

         Pour la réalisation de cet objectif, le musée parisien prévoyait de dégager 25 000 euros par an – sur trois ans – pour financer les différentes phases de ce volet. Une contribution financière qui n’est pas rien.

         Le hic, c’est que seize mois plus tard, le projet a accouché si l’on peut dire d’une souris, certes verte, mais dérisoire, et guère présentable, loin de ces berges, dans un rapport incertain avec l’objectif justifiant la dépense.

         L’affaire serait à mourir de rire si elle ne se percutait avec une nécessité plus sérieuse, celle de la défense de ces berges de la Seine à Argenteuil mises en danger par le projet Héloïse. DM

 

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