vendredi 18 août 2023

Le blog Lutte ouvrière d’Argenteuil prend des vacances. Il en profite pour vous proposer de bonnes lectures (17) : Niré, d’Aki Shimazaki, chez Actes Sud

 

Prendre l’air, respirer, faire un break

 

Un peu d’espace

         Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .

         Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.

         Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique

 

Les prochaines permanences prévues :

-Vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.

-Vendredi 1er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.

Toutes les semaines sauf le numéro du 18 août, l’hebdomadaire Lutte ouvrière sera en vente au Presse-papier.

 

Niré, d’Aki Shimazaki, chez Actes Sud

 


 

Aki Shimazaki accompagne ses lecteurs depuis près de 25 ans. Un joli petit format de chez Actes Sud, j’y reviendrai. Ce format est déjà un élément de l’intimité créé entre l’autrice et ses lecteurs. C’est doux, c’est délicat, ce n’est pas encombrant et c’est bien présent.

         Aki Shimazaki a presque notre âge, les années 1950 d’un entre-deux que l’on appela ici « Les trente glorieuses ». Les 70 ans nous guettent ou sont dépassés. Je crois que c’est important de le signaler.

         Aki Shimazaki a quitté le Japon en 1981 pour rejoindre le Canada, et vit depuis longtemps maintenant à Montréal. Elle écrit en français, et c’est important. Pas de rupture de continuité entre ce Japon installé dans ses références, une certaine tranquillité que j’imagine en rapport avec le Québec, et une langue commune. Nous sommes, au-delà des frontières, en grand pays commun du monde.

         Depuis près de 25 ans donc, elle nous tient compagnie avec ses courts romans. Des cycles de cinq romans construits autour d’une même histoire, avec cinq personnages. Chaque roman peut se lire indépendamment. Il y a eu le cycle Le poids des secrets, puis Au cœur du Yamato, puis L'ombre du chardon, et nous en sommes au quatrième cycle. Niré est le quatrième roman de cette suite de cinq. Son sous-titre « Une clochette sans battant ».

         Comme toujours une histoire simple, si cela se passe au Japon, elle pourrait être une histoire d’ici, les avatars de la famille, ses joies et ses douleurs, la question des origines et de l’enfance de chacun, plus précisément la vieillesse, la perte de la mémoire. C’est si simple, et tellement délicat, très réconfortant donc. C’est la vie. Cette délicatesse est servie par une écriture simple, réconfortante, faite de courtes phrases qui disent l’essentiel.

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