Argenteuil, le Centre d’Hébergement d’Urgence doit fermer demain. La satisfaction d’avoir mené ce combat était néanmoins au rendez-vous lors du repas fraternel.

La municipalité d’Argenteuil aurait toutes les raisons d’être inquiète pour son avenir

 

 

L’humour noir de la municipalité. En place d’un Centre, des coordonnés sur la plaquette distribuée aux Résidents et utilisateurs

Ce n’est que fin juin que la nouvelle de la prochaine fermeture du Centre d’Hébergement d’Urgence fin juillet a été connue. Ce qui pose la question de la nécessité de trouver les informations lorsque les élus cachent leurs mauvais coups. Il y a bien des moyens à réfléchir pour les obtenir à l’avenir.

         En tout cas, il y a eu une réaction de la part de résidents et d’utilisateurs de ce Centre, aux côtés de leurs soutiens. C’est cela qui est à retenir aujourd’hui. Le mauvais coup ne s’est pas opéré sans réaction, et c’est tant mieux.

         Pour cette infamie comme pour le reste, ce qui est et sera essentiel pour l’emporter est le rapport de forces. Il est aujourd’hui favorable dans cette affaire comme dans bien d’autres sur la Ville à la municipalité profondément réactionnaire qui défend pourtant seulement un petit clan social et électoral.

         Nous avons la conviction que c’est cette situation qui peut changer demain. Que nous soyons des milliers d’habitants à nous retrouver dans la rue, bien au-delà d’une sympathie morale qui pèse peu, et nous verrons la municipalité changer de ton, de décisions, et nous craindre vraiment. Cela vaut pour le Centre d’Hébergement d’Urgence, pour l’affaire Jean Vilar comme pour bien d’autres sujets.

 

         En attendant, heureux d’avoir mené ce combat initié en peu de temps, et pas du tout défaits de la décision du tribunal administratif en faveur de la municipalité, nous nous sommes retrouvés hier midi à partager un repas fraternel, ensemble, résidents et soutiens du Centre, en particulier militants locaux de LFI, du PCF, et de Lutte ouvrière. DM