jeudi 29 juin 2023

Hôpital : Non à la fermeture. Une revendication récurrente qui marque le recul des moyens pour la santé. Cette fois à Saint Girons (Ariège)

 

Plus de kilomètres, plus de chances pour mourir

 


Près de 1000 personnes ont manifesté mardi 27 juin, à l'appel de la CGT et du « comité de défense » de l'hôpital de Saint Girons. Car depuis un an, le service des urgences est fermé régulièrement quelques jours par mois, la maternité a été fermée 10 jours en mai, des lits sont fermés en Médecine. La Psychiatrie subit le même sort. Et aujourd'hui c'est la fermeture des urgences, du plateau technique, de la chirurgie et de la maternité qui apparaît programmée. Pour la population, cela obligerait à aller à Toulouse ou à Foix pour accéder à un service d'urgence, avec un trajet au minimum de 1h30 ! Les politiciens et la presse parlent de « perte de chance » pour les malades mais ça veut dire en réalité que des patients risquent de mourir faute de pouvoir accéder aux soins.

         On en est arrivé là, du fait de la politique criminelle des gouvernements de droite et de gauche qui se sont succédé. Le sous financement des hôpitaux et le numerus clausus, qui fixe le nombre de médecins formés chaque année, a provoqué une pénurie de médecins. Alors, il n’est pas étonnant que la colère se soit exprimée dans les rues de Saint Girons. Le personnel et la population vont continuer à se faire entendre car il n'est pas question de laisser tomber l’hôpital.

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