Un numerus clausus bien loin du serment d’Hippocrate
À l’Assemblée nationale, un amendement visant à réguler l’installation des médecins vers les zones déficitaires vient d’être rejeté. Le gouvernement y a veillé.
La pénurie de médecins résulte de plusieurs décennies d’une politique restrictive dans la formation de nouveaux médecins. Les gouvernants sont dans une impasse. Ils sont incapables d’assurer un service médical indispensable à la population au nom de la liberté, rejetant toute mesure de contrainte à l’égard des médecins. Cela les gêne moins de contraindre les budgets du système hospitalier.
Les riches, eux, trouvent toujours moyen de se payer les soins nécessaires.
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