En dépouillant des documents aux
archives municipales concernant la construction de la RN311, j’ai retrouvé un
élément intéressant pour l’histoire de la vie culturelle passée à Argenteuil.
La municipalité d’alors dirigée par Victor Dupouy réclamait à l’État le
versement d’une compensation suite à la liquidation d’un équipement culturel
(?) impacté par le tracé de la future quatre-voies. La municipalité la réclamait
pour la construction d’un nouvel édifice culturel. On pense à la future salle
Jean Vilar ou au Centre dit culturel avec sa fresque d'Édouard Pignon, qui n'a jamais vraiment joué son rôle.
Mettons cet élément en rapport avec le combat d’aujourd’hui pour la sauvegarde de cette salle des fêtes communale Jean Vilar.
Ces bords de Seine ne portent apparemment pas bonheur pour la culture. À un demi-siècle de distance, l’affaire recommence. Pour la construction d’une quatre-voies à la fin des années 1960, et pour un projet fumeux de promoteur aujourd’hui.
Nous ne sommes plus dans ces années 1960, et la protestation des habitants est tout de même d’une toute autre ampleur aujourd’hui.DM
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