Argenteuil comme ailleurs, des projets dictés d’abord par la réalisation du profit capitaliste

N’oublions jamais les deux bouts du combat

 

 

De nombreux projets portant atteinte à « l’environnement » sont sur la sellette dans la région actuellement. Lors du rassemblement du Comité Jean Vilar, ils ont fait l’objet samedi de prises de parole visant à les dénoncer : le projet de construction dans le parc de la Croix-Rouge rue Alfred Labrière, le gigantesque entrepôt prévu à L’île-Saint-Denis dans le prolongement du port de Gennevilliers et appelé en guise de provocation « Green » Dock, et bien sûr le projet Fiminco à Argenteuil.

         Certes, ces projets sont à hiérarchiser au niveau des attaques non seulement sur le critère de « l’environnement », mais aussi sur ceux de la santé, de la vie sociale… Mais tous relèvent de la soif de profit et de la nature capitaliste de la société, dont le fondement est que la propriété privée capitaliste prime sur l’intérêt général.

         Bien évidemment, la population victime de ces agressions n’a aucune raison de s’incliner devant cette loi fondamentale. Ses mobilisations, non sans peine souvent, peuvent conduire à l’abandon de tels projets. Pour notre part, c’est avec cette double conscience que nous nous sommes engagés depuis sept ans dans le combat pour l’abandon du projet Fiminco.

         Mais soyons cohérents, si nous voulons que demain ce soit l’intérêt général défini véritablement démocratiquement qui devienne le principe fondamental de la société, il nous faudra contribuer au renversement du capitalisme lui-même ! DM