Et pourtant, il n’y a qu’un véritable « adversaire », la municipalité en place
Il existe six Comités de quartier à Argenteuil dont les membres sont tirés au sort dans leur grande majorité. Nous ne reviendrons pas sur les limites de leurs compétences qui sont… extrêmement limitées. En l’occurrence, il s’agit présentement pour nous d’aborder la question des limites géographiques des « compétences » de ces différents quartiers.
Ces dernières posent le problème de l’homogénéité sociale de la population concernée par chacun des quartiers. On peut établir sur ce plan un tableau de l’homogénéité de la plus importante à la moindre de ces six comités.
Sur cette échelle, les Coteaux arrivent en tête avec le Val Notre et le Val-Nord. Plus compliqué pour la Val-Sud et le Centre. En dernier, Orgemont.
Il n’y a qu’un seul Comité pour ce « quartier » qui n’est pas un véritable quartier, partagé qu’il est par la rupture nette de l’A15, qui sépare le piémont de la butte d’Orgemont d’une périphérie éloignée marquée par la cité Joliot-Curie. Une coupure avec deux espaces dont la différence ne relève pas seulement de l’éloignement du Centre mais qui est surtout une coupure sociale.
Dans le Comité de quartier « Orgemont », les préoccupations des habitants de la Colonie ne sont pas celles des habitants de Joliot-Curie, de Jolival et des Cités-jardins.
Les couches moyennes ou supérieures du monde du travail et les plus pauvres devraient bien sûr entendre les problèmes différents des uns et des autres. En attendant, si les différences sont si importantes, peut-être s’agirait-il de créer deux comités de quartier au lieu d’un seul. DM
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