Jeux politiques sordides
Macron a reçu discrètement à Paris le président comorien, Azali Assoumani. Les deux délégations ont publié un communiqué affirmant leur « volonté de lutter contre les trafics et contre les passeurs », en réalité contre la partie la plus pauvre de la population de Mayotte. L'opération Wuambushu peut donc continuer.
Le président comorien n'a rien contre les expulsions. Il est juste gêné par le caractère spectaculaire et démonstratif qu'ont voulu leur donner Macron et Darmanin. Ce qui le met en porte-à-faux face à la population comorienne, un an avant une élection présidentielle.
Ce n'est pas du côté des autorités comoriennes que les Mahorais pauvres et les Comoriens sans papiers, dont les habitations sont menacées de destruction, peuvent espérer protection contre les exactions de l'État français.
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