lundi 8 mai 2023

Argenteuil, le premier adjoint réécrit l’histoire à sa façon

 

Un désintérêt manifeste en guise de punition ?

 

Le 1er adjoint d’Argenteuil est revenu dernièrement sur le passé pour mettre en relation les difficultés actuelles du quartier Joliot-Curie et l’abandon cinglant du projet ANRU pour la municipalité 2001-2008 à laquelle il appartenait.

         Ce projet initié vers 2005 consistait à démolir la cité Joliot-Péri pour la remplacer par des constructions pour une partie en logements HLM et pour une autre en accession à la propriété.

         Sauf que les habitants mirent longtemps à comprendre cela, le secret de Georges Mothron-Xavier Péricat et compagnie demeurant bien gardé sur leurs intentions, en particulier pour les locataires eux-mêmes.

         Le Comité de Défense exprima le refus de ce « secret » pour un projet qui concernait les locataires des 1041 de cet ensemble. Il se mit en place sur ce refus. Si la municipalité d’alors avait joué cartes sur table, elle aurait pu peut-être l’emporter. Ce ne fut pas le cas, les locataires finissant par être scandalisés par ce jeu de dupe.

         Le Comité de Défense consulta alors avec ses petits moyens ces locataires. Dans cette cité où les anciens étaient très nombreux, leur refus fut sans appel. Le Comité de Défense réussi à faire signer 87% des 1041 locataires qui refusaient ainsi la démolition.

         Les élections de mars 2008 qui suivirent confirmèrent le désaveu à l’encontre de la municipalité sortante. Ce fut à Joliot-Curie que l’équipe Georges Mothron-Xavier Péricat perdit les élections.

         Année après année, cette cité comme les autres subit la montée des difficultés de la société, et en particulier une paupérisation que les lois Boutin et autres avait engagée. Quant à la municipalité et AB-Habitat, le bailleur, où la municipalité a tout de même une part de responsabilité, ils ne consacrent pas à cet espace extrêmement périphérique les moyens et les préoccupations qui pourraient aider à réduire les difficultés des habitants et de la jeunesse. Il reste alors à M. Péricat qu’à réécrire l’histoire. DM  

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