Ce que le pouvoir fait, la grève peut le défaire
Le gouvernement n’a pas pu faire voter sa loi et a sorti le 49,3. Cela en dit long sur ce qu’ils appellent la « démocratie » taillée sur mesure pour imposer la loi du patronat aux travailleurs.
Nulle institution, nul vote, nulle pétition, nul referendum ne peut nous permettre de gagner. Ce qui sera décisif est le rapport des forces entre la bourgeoisie et le monde du travail. Et depuis janvier, notre force se développe à nouveau sur le plan de l’ensemble de notre classe.
Les grèves à EDF, dans les raffineries, les ports, à la SNCF, des éboueurs, font pousser des cris hystériques aux bourgeois petits et grands, habitués à ce que les travailleurs ramassent leurs déchets. Le préfet réquisitionne les grévistes, fait intervenir les CRS devant les incinérateurs.
Mais pour faire reculer le gouvernement il faut plus que ces quelques secteurs en grève. Pour gagner, il faut qu’elle s’étende ailleurs, dans les secteurs du public bien sûr, mais également dans les entreprises du privé où les travailleurs produisent directement les profits insolents de ces dernières années.
Chaque travailleur ne peut rester à l’écart de ce bras de fer qui concerne l’ensemble du monde du travail. Il faut que la grève appuyée par les manifestations rallie le plus grand nombre.
Face à un patronat qui veut soumettre les travailleurs à toujours se sacrifier davantage, à encaisser la hausse des prix, les privations, la dégradation des conditions de travail, notre force est que, sans nous, tout s’arrête. Reprenons confiance, rejoignons la grève et la manifestation du 23 mars ! La suite dépend de chacun.
49.3 : ce que Macron-Borne font, la rue peut le défaire
Dès maintenant, préparons la grande journée de grève et de manifestation du
Jeudi 23 mars
Manifestation à Bezons mardi 18 heures
Les prochaines permanences prévues.
-aujourd’hui dimanche 19 mars, de 10 h.15 à 10 h.55, devant l’Intermarché du centre ;
Et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;
-lundi 20 mars, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets, à Saint-Gratien ;
-mercredi 22 mars, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
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