À la dérive
Bien des problèmes handicapent à Argenteuil le travail des agents territoriaux et la vie locale des habitants. Un des plus graves est le « turn-over » parmi ceux des agents, titulaires en particulier, qui peuvent quitter la collectivité pour aller vers des cieux meilleurs. Le phénomène concerne surtout l’encadrement, mais pas uniquement. La raison fondamentale de ce mouvement est l’ambiance délétère qui règne depuis des années dans la collectivité, et dont la municipalité et la haute hiérarchie sont largement responsables.
Les nouveaux recrutements arrivant très tardivement, de longs mois parfois, après les départs, cela a pour conséquence un surcroît de travail pour ceux qui restent. Surtout, cela se traduit par une rupture dans la continuité du service, lequel a bien du mal à se rétablir lorsque les postes sont à nouveau pourvus. Mais cela amène à ce que des procédures soient totalement grippées ou doivent être totalement remises sur pied. On nous signale des exemples de cette situation dans les services de l’Éducation, de l’associatif, et de la culture.
Quand un moteur se grippe, la tendance nette est à l’arrêt. C’est un peu ce qui a lieu à la mairie d’Argenteuil. DM
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