Comparaison ne fait pas identité, mais cela aide tout de même à réfléchir et à nous y retrouver
Le stand du Lycée Georges Braque qui proposait des livres d’occasion
Le 10ème Salon du Livre et des Lecteurs organisé par l’association locale Sous les couvertures mérite que l’on s’y arrête. Cette association appréciera comme elle l’entend le bilan de son évènement qui a connu le succès, mais, pour ma part, en tant qu’habitant d’Argenteuil, j’ai quelques petites choses à en dire, en rapport avec la municipalité qui n’existe, rappelons-le que par les impôts de tous. Je consacrerai donc cette courte brève au « pouvoir » municipal.
Si l’on considère la société au niveau du pays, pour reprendre une petite comparaison historique, les nobles d’aujourd’hui sont ces « barons du rail et de l’acier » que l’on appelait naguère et qui bien plus maintenant sont les rois de la finance et des multinationales. Ces gens-là ont leur bras armé, leurs gens d’arme d’aujourd’hui -l’État- et leurs hommes de paille si l’on peut dire, le gouvernement avec leur petit roi, Macron actuellement en l’occurrence.
En dessous, il y a les communes, avec les féodaux de notre époque, dans les plus importantes d’entre elles, qui chapeautent leur principauté. Le pouvoir du roi leur a donné un os à ronger qu’ils peuvent ronger pratiquement comme ils l’entendent. S’il y a à Paris la cour, dans ces grosses communes, elle s’est reproduite en autant de municipalités dont les membres ont, chacun, une part dérisoire de cet os à ronger qu’ils rongent à côté des véritables acteurs de l’appareil administratif. Une indemnité dont, pour certaines, se contenteraient bien des travailleurs, leur est versée. En échange d’une activité ? Pas toujours, en tout cas, à voir.
Le maire de ces grandes villes sont des petits, petits princes, rois en leur principauté.
Il en va ainsi à Argenteuil, même si chacun eut son style, depuis que Victor Dupouy qui fut, lui, un vrai militant dévoué, abandonna son poste de maire. On peut sans doute faire exception pour Roger Ouvrard qui fut également un militant, mais confronté à bien des difficultés lors de son court mandat.
Le maire actuel, avec son air Louis XVIII, ne fait pas exception.
Pour en revenir au Salon du Livre et des Lecteurs 2023, le prince et sa cour ont décidé le boycott de la plus grande initiative associative de la localité. C’est certes leur droit, mais autant en informer tous ceux que cela intéresse. (À suivre) DM
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