Argenteuil, mots du maire, maux des agents territoriaux. Une réaction qui met les pendules à l’heure

 

Pour les revendications, la grève est l’arme des travailleurs

 

 

“La Ville n’est pas une technostructure sans cœur et sans âme. Je veux défendre les 2600 agents, dont les actions font trop souvent l’objet d’attaques” a déclaré le maire d’Argenteuil lors du dernier conseil municipal.

         Eh bien, il y a du boulot. D’autant plus que l’essentiel de ces attaques vient d’une partie de sa propre hiérarchie administrative municipale dont il a la direction finale.

         Devant des conditions de travail et de management difficiles, il y a quelques jours, la grande majorité des agents d’un service de l’hôtel de ville, celui des « prestations à la population », a débrayé pour exprimer son ras-le-bol.

         C’est bien là la seule manière qui permette non seulement d’exprimer que cela ne peut plus durer, mais surtout de trouver une solution positive aux revendications. Bravo la Presta ! DM