Face aux mêmes adversaires, une union de tous nécessaire
Régulièrement, nous abordons sur notre blog la question des copropriétés dégradées. Il s’agit d’immeubles dont les habitants n’arrivent plus à payer les charges communes, ce qui entraîne une dégradation progressive de ces copropriétés. Des aides ponctuelles sont régulièrement évoquées lors des conseils municipaux de la Ville. Il s’agit d’habitude d’immeubles habités très majoritairement par des milieux modestes du monde du travail.
Nous avons eu connaissance d’une situation nouvelle qui devrait amener à réfléchir sur la situation générale actuelle.
Face à une facture d’électricité énorme à payer, les propriétaires d’une copropriété importante d’Argenteuil ont décidé d’arrêter le chauffage collectif « tout électrique » de leur copro, chaque propriétaire devant en revenir dorénavant à un système individuel de chauffage. L’originalité si l’on peut dire de cette situation est que cette copropriété est habitée par des propriétaires des couches « moyennes » du monde du travail.
Derrière cette situation, il y a bien principalement, mais pas seulement, la question du coût de l’énergie, résultat d’une spéculation et de données incontrôlées.
Mais il y a une leçon qui doit être retenue. La crise qui s’approfondit n’épargnera personne. Ce sont toutes les couches du monde du travail qu’elle atteint, certes aujourd’hui d’une façon bien différente.
Une raison supplémentaire, pour qu’elle que soit notre niveau d’aisance ou pas actuel, nous nous retrouvions tous dans les combats qui opposent le monde du travail aux actionnaires et rentiers du Capital qui profitent et l’exploitent. DM (Apparemment, pour la copropriété en question, des possibilités existent pour qu’au final la charge financière soit moins lourde que prévue. À confirmer et à suivre donc)
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