Argenteuil, avenue Gabriel Péri, l’adage de la mairie est plutôt : « La parole est absente, le silence est d’or » sur les véritables intentions

 

« On dit ce que l’on fait ». Certainement pas Madame !

 

Les années 1970

La municipalité a annoncé lors du dernier conseil municipal de décembre la « requalification » de l’avenue Gabriel Péri. Certes, cette évidence n’est pas nouvelle. Cela fait des décennies qu’elle aurait dû s’imposer, d’autant plus que la largeur de la voie offre bien des possibilités.

         Oui, mais pourquoi maintenant ?

         Ce n’est pas parce que l’on va transformer la voie et ses trottoirs que son attractivité commerciale sera revenue. Aujourd’hui, celle-ci se réduit à des ilôts loin des uns des autres sans continuité. Le seul archipel commercial, celui autour du Presse-papier, a été brisé il y a quelques années sans que la municipalité (comme le député d’alors) n’ait rien fait pour le préserver en s’opposant au départ de la boucherie Bernard.

         La seule chose que l’on peut constater est que la municipalité tente de préparer une vitrine hypothétique sur Gabriel Péri, qui serait en quelque sorte en continuité, et complémentaire, au moins sur le papier, à son effroyable projet Fiminco. Et tout cela aux frais du contribuable.

         Mais comme nous le disions hier, voilà un proverbe qui s’impose : « Argenteuil perd son nombre d’Habitants ? Les promoteurs sont à l’affût tout autant ».

         Dans tous les cas, rien n’est fait.