Macron : une moitié de vérité qui cache l’essentiel
En visite au camp des Milles, près d'Aix-en-Provence, où furent enfermés 10 000 prisonniers entre 1939 et 1942 avant d'être déportés, Macron a dénoncé, comme il est d'usage désormais, les crimes de l’État français, notamment sa complicité dans la déportation et l'assassinat de masse des Juifs.
Cette même police, ces mêmes militaires, juges, procureurs, préfets furent remis en place à la « Libération » et employés contre les travailleurs dès les grèves de 1947-48. Le même appareil d’État organisa des massacres coloniaux en Algérie en mai 1945, à Madagascar en 1947-48, en Indochine de 1946 à 1954, puis au Cameroun et de nouveau en Algérie durant huit ans jusqu'en 1962.
C'est grâce à ces crimes, et bien d'autres par la suite jusqu'à aujourd'hui, que l'impérialisme français a maintenu son pillage d'une partie de la planète.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire