Boris après Hocine, nos frères, dans une société où le soutien sociétal est minimaliste
En l’espace de dix jours, un deuxième habitant qui vivait sans domicile dans la rue vient de mourir. Il vivait tant bien que mal dans le centre d’Argenteuil, dans le quartier de la basilique où il était connu de tous.
Cette réalité est le triste reflet de notre société et de sa dégradation où le président de la république évoque la fraternité seulement pour dénoncer ceux qui se battent, comme il l’a fait à propos de la grève des contrôleurs de la SNCF.
En 1954, le cri de l’Abbé Pierre bouscula les bien-pensants lors d’un hiver très difficile où le mal-logement était général, à Argenteuil comme partout. Une inflexion fut donnée pour construire des logements en masse.
Mais en 1954, les organisations sensibles au moins au sort des pauvres étaient autrement importantes. Actuellement, même les organisations caritatives sont souvent en difficulté, et agissent comme elles le peuvent.
Pour ce qui nous concerne, il faut reconstruire une organisation des travailleurs digne de ce nom. Existant dans les quartiers populaires, elle pourrait trouver les moyens qu’il n’y ait au moins personne dans le froid et dans la rue.
Sur le plan général, elle irait plus loin que ce qui fut fait à la fin des années 1950. Car seule la révolution comme nous le disions il y a quelques jours, à la suite du grand révolutionnaire Friedrich Engels (La question du logement) pourra donna une solution définitive à cette question .DM
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