D’autant plus que la transparence n’est pas l’habitude de la maison ABH
Les locataires de la cité Clément Ader avenue du Général De Gaulle sont inquiets. L’installation d’une antenne 5 G est prévue sur le toit, et cela ne leur plaît pas. Il y a beaucoup d’anciens dans cette cité et surtout nombre de malades. Si le sujet est très controversé, la conclusion des locataires est nette : ils n’en veulent pas.
Cette cité appartient à AB-Habitat, et chacun sait que depuis plusieurs années pour expliquer, rassurer, et surtout rencontrer et entendre les craintes des locataires, c’est le service minimum de la part du bailleur.
Réunir à nouveau les locataires, les informer par écrit est une priorité. Dans tous les cas, ces derniers doivent se faire entendre et pour cela, s’organiser. DM
Trouvé sur le site de la Confédération Nationale des Locataires du Nord :
« … Les avis
sont partagés sur ce sujet. Beaucoup d’études ont été publiées et ont amenées à
des avis, positions et recommandations diverses.
L’ANSES, après avoir analysé plus de 1.000 études sur les risques sanitaires
occasionnés par les radiofréquences, conclu, en 2013, que ces études ne mettent
pas en évidence d’effets sanitaires avérés. Néanmoins, elle note une « possible augmentation du risque de tumeur
cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones
portables ». L’agence déplore cependant, que les expositions
environnementales auxquelles la population est exposée ne soient pas assez bien
documentées.
Concernant la saisine du 9 février 2019, l’ANSES a publié son rapport préliminaire en octobre 2019 sur l’« Exposition de la population aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication « 5G » et effets sanitaires associés ». Ce dernier met en évidence un manque important, voire une absence de données relatives aux effets biologiques et sanitaires potentiels dans les bandes de fréquences considérées.
En parallèle, le centre international de recherche sur le cancer a classé les champs électromagnétiques radiofréquences dans la catégorie des « cancérogènes possibles ». L’Agence européenne de l’environnement (AEE) rajoute que « les indices ou niveaux de preuves scientifiques d’effets biologiques nocifs sont suffisants pour invoquer l’application du principe de précaution et des mesures préventives efficaces urgentes ».
Les
niveaux de champs électromagnétiques se mesurent en volts par mètre (V/m). Il
faut savoir qu’en France, en matière de téléphonie mobile, les valeurs limites
peuvent aller jusqu’à 61 V/m pour l’UMTS.
D’autres Etats ont pourtant adopté des politiques plus restrictives en la
matière afin de protéger leur population, à l’instar de la province Wallone et
du Luxembourg, le seuil est fixé à 6 V/m. Le comté de Salzbourg enregistre
quant à lui un seuil de 0,6 V/m. L’Italie et la Pologne sont également sur le
banc des bons élèves avec un seuil maximal de 6 V/m.
Depuis 2009, les tribunaux judiciaires reconnaissent de plus en plus le risque supporté par les particuliers voisins d’une antenne relais. Ainsi, certains opérateurs ont été condamnés sur le fondement du trouble anormal de voisinage, sur le risque sanitaire et le préjudice esthétique.
L’Agence nationale des Fréquences – ANFR – propose, depuis le 1er janvier 2014, de mesurer gratuitement, à la demande des particuliers, l’exposition aux ondes électromagnétiques dans les locaux d’habitation.
Les
installations d’antennes-relais sont soumises à l’accord du propriétaire et à
plusieurs décisions administratives : autorisation d’émettre de l’ANFR,
autorisations prévues par le code de l’urbanisme – déclaration préalable ou
permis de construire -, des avis spécifiques en fonction de l’emplacement.
Lorsqu’une antenne relais est sur le point d’être construite, une note d’information
doit être affichée à la mairie et sur le lieu d’installation. »
6.8.2020
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