mardi 22 novembre 2022

Argenteuil, vive la politique, la vraie, celle des échanges parmi la population, les habitants et les travailleurs

 

La politique, c’est parler de toute notre vie dans la société

 

Un débat à la fête de Lutte ouvrière de Presles

Les articles que j’ai postés sur notre blog « lo argenteuil » et Facebook ces jours derniers, ont suscité des réactions et de la discussion. C’est nouveau mais c’est tant mieux. Je dirais même « pourvu que ça dure ».

         Il est vrai que la situation de la Santé ou celle de la fermeture de la Ferme du Spahi étaient propices à la discussion. Et je remercie avant tout ceux qui à propos de ce dernier point m’ont permis de voir plus clair en fournissant des informations. Cette fermeture administrative concernait effectivement des problèmes de « papiers » comme une de nos proches nous l’avait indiqué dès vendredi soir à l’occasion de notre permanence de l’avenue Gabriel Péri. Mais s’il y avait des problèmes de papiers, nous ne savons toujours précisément pas de quoi il s’agissait.

         À ce propos, je répéterai une dernière fois que l’angle essentiel qui est le mien sur cette question, est que l’on ne peut priver un travailleur de son gagne-pain sous prétexte d’un problème de « papiers ». Que de nombreux patrons profitent de cette situation, qui le niera ? Personne. Mais comme il était rappelé en incidente dans l’excellentissime film sur les attentats du Bataclan « Revoir Paris », « Sans les Sénégalais, les Maliens, et les Sri-Lankais, il n’y aurait pas de restauration à Paris ». Et que ceux qui ont contesté mon point de vue sur les travailleurs « sans-papiers » unissent leurs forces aux miennes pour réclamer « des papiers pour tous », et il n’y aura plus de patrons qui en profitent, etc.

         Dans les échanges qui ont eu lieu, des participants ont récusé l’action politique. Comme si toute expression qui porte sur tel ou tel aspect de la société n’était pas une prise de position politique. Certes bien loin de ces joutes politiciennes et électorales dont tous nous avons raison d’être écœurés, mais la vraie politique, celle qui veut comprendre, car elle concerne la vie et son devenir.

         Dans tous les cas, il nous faut discuter, échanger, défendre nos points de vue. Loin des insultes et des anathèmes, et avec courtoisie, on voit bien que cela, malgré les temps gris actuels qui courent, est possible et fait du bien à chacun. DM

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