Du vent, alors que le problème est brûlant
C’était il y a 5 ans… Depuis, la situation s’est encore dégradée
Il y a un an, la municipalité faisait des gorges chaudes à propos de la désignation d’Argenteuil dans le cadre du dernier né des labels gouvernementaux, celui des « cités éducatives ». Avec les millions prévus, vous alliez voir ce que vous alliez voir… La municipalité affirmait même qu’elle pouvait s’enorgueillir d’être la première « cité éducative du pays ».
Beaucoup de vent pour pas grand-chose. Force est de le constater.
Les personnels des crèches n’en peuvent plus, tout comme ceux des écoles et de l’animation où le manque d’effectifs est criant.
L’encadrement du Primaire est en difficulté. La situation du remplacement des enseignants absent l’est tout autant.
Les professeurs de l’enseignement professionnel visés par une réforme qui veut accroître l’emprise du patronat sur la jeunesse sont en colère.
Quant à la crise qui secoue les services municipaux depuis des mois, et la montée de la pauvreté dans une ville populaire telle Argenteuil en rajoute aux difficultés relevant de l’Éducation.
On est bien loin d’une vraie cité éducative, et en tout cas des rodomontades municipales.
Pour qu’il en soit autrement, il faudrait bien d’autres moyens et une toute autre volonté.
Le 7 décembre prochain à 18 heures, des organisations syndicales d’enseignants prévoient un rassemblement devant la Sous-préfecture de la Ville pour la défense de l’École et de l’enseignement professionnel. Une occasion pour que tous ensemble, personnels, parents et enseignants, nous nous y retrouvions. DM
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