Aujourd’hui, un espace et un équipement utiles. Refusons l’aventure !
Hier, espace Jean Vilar
Chaque jour qui passe apporte de l’eau à notre moulin dans le combat mené pour l’annulation du projet de liquidation de l’espace Jean Vilar. C’est le sens de l’article paru sur le site actu.fr et intitulé : « Art de Vivre Eragny, un centre commercial à l'avenir incertain ? »
«… Depuis 2020 et le départ de Castorama, dont la surface laissée vacante n’a toujours pas trouvé preneur, Art de Vivre Eragny-sur-Oise traverse une mauvaise passe. Preuve de cette sale période accentuée par la crise du Covid et ses confinements, la fermeture ces derniers mois de près d’une dizaine d’enseignes parmi lesquelles en juillet dernier PicWicToys, le magasin de jouets, qui a laissé derrière lui un grand vide et alimenté la folle rumeur d’une galerie marchande trentenaire à l’agonie. Jusqu’à faire naître de sérieuses interrogations parmi une clientèle attachée à un centre commercial à taille humaine qui cultive sa différence à contre-courant des 3-Fontaines… »
Cette situation n’est certes pas pour nous réjouir quand on imagine les efforts faits par un certain nombre de commerçants pour se maintenir à flot dans la période actuelle après celle, difficile, du Covid, et l’état d’esprit d’habitants d’Éragny que l’on imagine attachés à ce centre.
Les uns et les autres doivent aussi avoir en tête la situation d’un autre centre commercial Art de vivre qui a périclité à Orgeval dans les Yvelines : « À Orgeval, dans les Yvelines, la galerie marchande Art de Vivre s’est au fil des années vidée de sa substance au gré des fermetures de plusieurs de ses boutiques, jusqu’à finir par devenir une coquille vide, une verrue aujourd’hui promise à une démolition qui tarde à se dessiner. Le départ de ses enseignes locomotives a précipité la chute du centre commercial construit dans les années 70. Un scénario qui ressemble étrangement aux difficultés rencontrées par Art de Vivre Éragny-sur-Oise. »
La conclusion que nous pouvons tirer de ces deux exemples, même s’ils sont différents -un centre commercial qui lutte pour sa survie, et un second qui a périclité- devrait tout de même amener les édiles, et ceux d’Argenteuil en particulier à beaucoup de circonspection en matière d’aménagements de nouveaux centres commerciaux. Quant aux promoteurs et autres spéculateurs, ce n’est ni l’anticipation ni la prudence qui les guident. C’est uniquement le taux de profit rapporté par l’investissement. Quant au reste, pour eux, « c’est après-nous le déluge ». DM
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