S’unir, comprendre, s’attaquer aux seuls responsables
Tout beau, tout joli… quand la mairie est fermée
Il n’y a pas à démontrer la montée continue des difficultés au sein des milieux populaires. Elle est évidente. La misère gagne tout comme la disparition de points de repères collectifs parmi ceux qui sont le plus au bord du gouffre ou déjà dans celui-ci.
Les communes, de par leur situation d’avant-poste, et parfois, le seul, sont directement confrontées à cette question, dans le cadre d’un recul parallèle profond des services publics utiles à la population. Et lorsque nous disons « communes », ce sont les agents territoriaux qui se retrouvent s’ils travaillent au CCAS, le Comité Communal d’Action Sociale, directement au contact de cette réalité
Certains administrés totalement aux abois, se retrouvant face à eux, considèrent que ce sont ces agents qui peuvent trouver la solution à des problèmes que souvent les communes ne peuvent pas leur offrir. Les mots et parfois la violence ne sont pas loin et arrivent même.
À Argenteuil, les agents du CCAS n’en peuvent plus. Un service qui globalement est déstabilisé depuis plusieurs années, sans que les édiles prennent la situation à bras le corps pour trouver les solutions qui s’imposent. Et quand certains édiles contribuent au problèmes en oubliant leur rôle et en confondant celui d’élus qui définissent les orientations politiques et les cadres administratifs qui les font appliquer, dans une nette différenciation du rôle de chacun.
En tout cas, il y a urgence en la demeure à la mairie d’Argenteuil. La colère gagne. Les solutions sont urgentes à trouver. Le vécu des agents, leurs revendications, aux premières loges du problème, doivent être entendus. DM
Les prochaines permanences prévues.
-demain lundi 24 octobre, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.
-mercredi 25 octobre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 226 :
-lors de nos permanences ;
-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (seulement Lutte ouvrière) ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
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