lundi 26 septembre 2022

Argenteuil, logement, des familles dans la difficulté, et des « marchands de sommeil » dont on n’imagine pas qu’ils n’aient pas été répertoriés de longue date

Relogement et expropriation du bien

 

Pas n’importe quel bien, un système d'exploitation ?

Seize familles sont à la rue depuis plusieurs jours maintenant. Le sol du plancher de cette maison à étage menaçait de s’écrouler. Pour des raisons de sécurité, les familles ont été évacuées et relogées à l’hôtel, très provisoirement et seulement pour quelques nuits.

         16 familles payant 600 euros pour un logement minuscule, cela fait 9600 euros par mois dans la poche de « l’aigrefin » ou son groupe, et 115200 par an. On peut continuer le calcul sur 5 ans, 10 ans…

         On n’imagine pas que l’on ait affaire à un petit aigrefin à la petite semaine, mais à un véritable système organisé.

         La question centrale est comment en est-on arrivé là ? La municipalité et les services de police ont à un moment ou à un autre été au courant, ou se sont au moins doutés du problème.

         C’est aujourd’hui à la municipalité et à l’État de trouver une solution. Il y a treize bailleurs dits « sociaux » à Argenteuil, cela doit aider à la trouver.

         En attendant, la moindre des choses serait que le bien en question soit immédiatement exproprié et devienne un bien de la collectivité. DM

 

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