Le visage de pierre, de William Gardner Smith, Christian Bourgeois éditeur
Nous sommes au début des années 1960. Un intellectuel noir américain arrive à Paris. Paris, celui du Quartier latin, de la liberté ! Un bol d’air quand on vient des États-Unis, à l’époque encore davantage qu’aujourd’hui. Les États-Unis du racisme et de la ségrégation. L’atmosphère parisienne y est bien différente. Oui, mais.
Si le racisme contre les noirs est alors en France bien marginal, il n’en va pas de même à l’encontre des travailleurs et autres membres de la communauté algérienne, nombreuse, qui participent à l’essor économique mais qui sont victimes, eux, d’un racisme actif et virulent.
D’autant plus que nous sommes en pleine Guerre d’Algérie…
Une expérience redoutable pour cet Américain à Paris qui quitte un racisme pour en découvrir un autre tout aussi malfaisant que celui qu’il a subi et fui. Très intéressant.
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