L’empereur parti, les généraux restèrent, de Théodore Plivier, éditions plein chant
Theodore Plivier écrivit ce roman en 1932. Le roman évoque la situation en Allemagne dans le dernier mois de la première Guerre mondiale quand la Révolution grondait à Berlin et ailleurs, en l’occurrence dans la Kriegmarine, la marine de guerre allemande. L’auteur appartint à cette dernière. Il y fit la guerre et vécut les évènements révolutionnaires qui sont la trame du roman…
Un roman époustouflant sur un moment majeur de l’histoire du XXème siècle, de l’histoire tout court, quand la Révolution ouvrière éclatait en Allemagne en novembre 1918. La guerre, la faim, la mort conduisirent à la décomposition et à la révolte de l’armée allemande dont les soldats prirent les armes cette fois contre ceux qui les avaient envoyés vers l’abattoir. Mais face aux conseils ouvriers de soldats et d’ouvriers, les dominants purent alors compter sur la plupart des dirigeants du grand parti ouvrier allemand d’alors, la social-démocratie, pour réussir à maintenir le vieil ordre.
Un moment crucial, cette révolution allemande risquant de rejoindre le nouveau pouvoir qui s’était établi juste un an plus tôt en Russie, et pour les mêmes raisons, celles liées à l’horreur de la guerre.
On imagine les conséquences que la puissance de l’Union soviétique de l’immensité russe unie à l’industrie allemande d’avant-garde aurait pu avoir alors pour bouleverser le monde.
Pour en revenir au roman, comme un roman policier haletant, écrit à la manière d’un film, oui sur un rythme cinématographique.
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