Graine de sorcière de Margaret Attwood, 10-18
Un metteur en scène marqué par la vie et qui en plus se trouve débarqué de son poste de responsable d’un grand théâtre de province (on est au Canada). Une machination en est responsable. Le voilà anéanti, les coups successifs du sort ont eu raison de lui.
Mais voilà qu’une nouvelle opportunité, certes difficile, se profile. Donner des cours de théâtre dans une prison. Certes cela pourrait représenter une chute, un recul pour lui tout de même.
Donc nous voilà en prison, et notre héros se lance dans une des œuvres majeures de Shakespeare, La Tempête, sans doute une métaphore de sa propre vie.
Et puis, il a en tête aussi une vengeance possible.
Sur l’histoire, je ne vous en dirai pas plus.
Mais revenons à l’auteur et à Shakespeare. Entre nous, j’ai souvent tenté d’entreprendre la lecture des œuvres de ce monsieur. Je n’apprendrai rien à personne. C’est dur, c’est difficile. Et là, grâce au travail théâtral avec les prisonniers, l’auteur nous fait comprendre la trame complexe de la pièce. Cela m’a rappelé le merveilleux roman de Stefan Zweig, La Confusion des sentiments. Car ce dernier comme Graine de sorcière relève de ces romans à plusieurs coups, en l’occurrence, le drame personnel du héros, sa folie, la prison et la rédemption possible, et le drame de la tempête. Bref, ce roman, c’est du bon.
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