Suzuran, d’Aki Shimazaki, Actes Sud
Ce n’est pas la première fois que j’évoque Aki Shimazaki. Et ce n’est pas la dernière puis que Suzuran est le premier volume d’une nouvelle série de cinq.
Aki Shimazaki, c’est la délicatesse, un petit livre précieux, de courtes phrases qui s’enchaînent et créent un beau rythme de poésie. Nous sommes entre mer et montagne comme nous imaginons le Japon. La cuisine japonaise n’est pas loin comme dans bien d’autres romans de l’île. Et une fleur, le muguet, Suzuran. Paysages, odeurs, effluves, le cadre est posé.
Et il y a deux sœurs, l’adolescence, deux sœurs bien différentes, dont le cours de la vie a pris un cours bien différent.
Ensuite, l’intrigue, bien posée, bien démêlée.
Et il y a autre chose. La poterie qui est au cœur de la vie de l’héroïne. Comme d’autres créations artistiques. J’ai pensé à l’atelier de poterie de la MJC d’Argenteuil qui, vaille que vaille, dans son sous-sol, donne un bon tour à la vie des participantes.
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