Eaux-fortes de Buenos Aires de Robert Arlt, éditions Asphalte
Voilà un livre que l’on m’a offert en avril, emporté en vacances, et lu avec bonheur.
Roberto Arlt est un écrivain argentin (1900-1942). Une eau-forte, cela dit à chacun quelque chose. Une gravure qui est le résultat de l’action de l’acide nitrique qui entaille la plaque de cuivre.
C’est
le mot « vignette » qui me vient à la bouche, et puisque j'ai évoqué l’acide, on a
affaire à des vignettes acidulées portant sur la vie de rue de Buenos-Aires, et de ce que l’auteur y rencontre, êtres mais aussi situations qui l'interpellent.
Ces
textes sont courts car ils sont autant de chroniques qu’il a données à des
journaux. L'espace prévu était limité.
Ils sont sans pareil, allant droit au but, avec humour et le regard perçant à jour bien des aspects des individus, mais avec une tendre fraternité tout de même.
Une lecture souriante et salvatrice qui fait du bien.
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