Pour la régler à l’échelle du pays, le manque d’une volonté politique
L’hôpital d’Argenteuil propose en urgence une soixantaine d’offres d’emplois. Elles concernent selon la Gazette du Val d’Oise différents postes : infirmiers, aides-soignants, manipulateurs radio, kinés, diététiciens, préparateurs en pharmacie, sages-femmes, cadres de santé, brancardiers, techniciens de laboratoire... Bref, tous ces emplois qui font fonctionner l’Hôpital.
Cette liste à la Prévert donne une idée des dégâts subis par l’hôpital public, à Argenteuil comme partout. Suppressions de postes pendant des années, départs de soignants, usure, autant de raisons qui expliquent cette situation dramatique.
Le gouvernement fait mine depuis le début de l’épidémie d’avoir pris conscience de l’ampleur de la débâcle. Depuis trois ans, il avait le pouvoir de prendre des mesures d’urgence, concernant en particulier le recrutement de futurs soignants en nombre et d’assurer leur formation. Il y a des candidats, avec ou sans papiers, qui ne demanderaient que cela.
Depuis, l’urgence n’a fait que prendre un caractère plus catastrophique. Quant aux décisions gouvernementales… DM
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