Un exemple à suivre et à généraliser
Le lundi 18 et le mardi 19 juillet, les transports en commun des agglomérations de Rouen et du Havre en Seine-Maritime étaient gratuits. Cette décision a été prise par les autorités publiques des deux métropoles en réponse à la canicule et surtout au pic de pollution à l’ozone qui l’accompagnait. Il s’agissait en effet de limiter les émissions produites par la circulation automobile en incitant la population à prendre les transports collectifs.
Cette gratuité devrait être permanente. La pollution atmosphérique est constante dans les grandes villes et engendre des problèmes de santé graves. La gratuité des transports en commun pourrait contribuer à diminuer ce fléau tout en supprimant une dépense coûteuse pour les travailleurs.
Oui, mais le problème est qu’à Rouen comme au Havre, les compagnies de transport appartiennent à Transdev, possédée pour deux tiers par la Caisse des Dépôts et pour un tiers par le groupe Rethmann. La famille Rethmann fait partie des grandes familles bourgeoises allemandes, avec une fortune estimée à plus de 6 milliards d’euros. Et comme pour tout capitaliste, quelle que soit sa nationalité, les entreprises sont faites pour rapporter du profit, un point c’est tout. Autant dire que pour que les transports en commun fonctionnent exclusivement pour l’intérêt collectif, il faudra que ce soit les travailleurs qui prennent en main ce secteur en expropriant les actionnaires parasites.
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