Le goût d’entreprendre des capitalistes… À voir, mais surtout avec la béquille de l’État
Dans son discours de politique générale, Elisabeth Borne a annoncé la renationalisation d’EDF, qui avait été partiellement privatisé à partir de 2005.
L’opération est classique : en cas de crise, comme c’est le cas aujourd’hui, l’État se substitue aux capitalistes qui veulent faire des profits sur la vente d’énergie, mais pas assumer les investissements nécessaires dans des infrastructures coûteuses. EDF est endetté et rien que le budget des six EPR prévus s’élève déjà à 60 milliards d’euros.
D’après ses défenseurs, le capitalisme c’est l’initiative et le goût d’entreprendre. À condition de ne pas prendre de risques et de laisser l’Etat, et donc la population, en assumer les frais.
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