Les vrais responsables absents
Au terme du procès de la catastrophe ferroviaire de Brétigny, où sept personnes ont été tuées en 2013 par un déraillement, le procureur a requis la peine maximale contre la SNCF et 450 000 euros d'amende. La relaxe est demandée pour le petit chef d'équipe qui jouait le rôle du lampiste.
En pointant « la lente dégradation de leurs conditions de travail, impactées par les objectifs de rentabilité qui leur étaient imposés », le procureur a confirmé ce que vivent les travailleurs du rail.
Mais dans ce procès, il manquait ceux qui ont décidé et mis en oeuvre cette politique criminelle de rentabilité : les gouvernements successifs et les hauts dirigeants de la SNCF.
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