La seule voie pour la hausse des salaires nécessaire : la lutte
Renault en grève en Mai 68
Pour les candidats de Lutte ouvrière dans ces élections législatives des 12 et 19 juin prochain, il s’agit de continuer à diffuser le programme des révolutionnaires sur les problèmes qui assaillent le monde du travail. Celui des salaires, des pensions et des allocations est un des plus cruciaux aujourd’hui. L’inflation ronge le pouvoir d’achat du monde du travail. Une inflation qui touche des sections de dépenses essentielles pour lui, les produits alimentaires, et tout ce qui est en rapport avec l’énergie. Cette énergie qui vide le portefeuille de ceux qui sont contraints d’utiliser leur voiture, mais celui de tous au niveau du chauffage. Nous évoquions ces jours derniers l’impact des hausses de l’énergie sur les locataires des logements du parc dit « social ». Voir également une nouvelle illustration dans la brève suivante.
Les augmentations salariales sont urgentes. Comme nous le répétons, au-delà de l’inflation, on ne peut vivre aujourd’hui au-dessous d’un minimum de 2000 euros. C’est à ce niveau que devrait être le Smic.
Mélenchon vient de réviser son programme à ce sujet. Il promet aujourd’hui un Smig à 1500 euros nets. Mais ce n’est pas sur ce plan ce qui nous distingue du Nupes. Nous, nous disons que c’est seulement par la lutte que nous pourrons obtenir les centaines d’euros qui manquent, et ces 2000 euros minimum.
N’oublions pas que les travailleurs obtinrent une augmentation du Smic de 35 %... par la grève générale de Mai 1968. Si ce dernier augmentait aujourd’hui de ce même pourcentage, cela ferait… 2000 euros.
C’est là la force de la lutte.
Certes il n’y a pas de recette magique pour engager les travailleurs sur cette voie nécessaire. Notre rôle est en revanche d’en convaincre les travailleurs et de militer pour le faire. Et cela est à notre portée. DM
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