Et comme il y a deux tours…
1936
La gauche unie pour l’occasion affirme que si elle a la majorité, vous allez voir ce que vous allez voir… Et clame que si Mélenchon est premier ministre, la population n’a plus à s’en faire… Cet air-là, justement, la population le connaît depuis des lustres. Mélenchon apparaît même un peu falot face au Mitterrand des 110 propositions censées faire payer les riches. Bref, c’est toujours la même histoire. Il n’y a rien à attendre de ce côté-là.
Du nôtre, certes ce n’est pour l’instant qu’une orientation. Celle que le monde du travail n’obtiendra rien d’essentiel s’il ne se mobilise pas, s’il ne se fait pas craindre du patronat et de la bourgeoisie, par une véritable mobilisation dans les entreprises qui se traduise par des grèves d’ampleur.
Le monde du travail n’a jamais rien obtenu autrement.
C’est la grève générale de Juin 1936 qui fit aboutir des revendications importantes, et pas l’alliance électorale et la victoire du Front populaire. C’est la grève générale de Mai 1968 qui fit augmenter le Smig de 35%.
Deux voies complètement distinctes s’offrent aux électeurs du monde du travail. Et comme il y a deux tours… DM
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