L’or noir du sang et des larmes
Après Shell, BP ou Exxon, TotalEnergies annonce qu'il n'achètera plus de produits pétroliers russes « au plus tard à la fin de 2022 ». En même temps la multinationale française maintient ses investissements dans le groupe gazier Novatek et dans les usines de gaz naturel liquéfié sibériennes, plus prometteurs que ceux dans le pétrole.
Pour compenser le pétrole russe, TotalEnergies compte sur son partenariat avec Saudi Aramco en Arabie saoudite, dont la monarchie vient d'exécuter 81 prisonniers et ravage le Yémen depuis huit ans.
Ce ne sont pas les dictatures ou les guerres qui gênent TotalEnergies en quoi que ce soit. Tant qu'ils seront gérés par des groupes capitalistes, le pétrole et ses dérivés contiendront du sang et des larmes.
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