La logique d’une force protégée pour un certain « ordre »
En décembre 2018, des CRS s'étaient acharnés sur une trentaine de gilets jaunes réfugiés dans un fast-food à Paris pour fuir les gaz lacrymogènes. Leurs exactions avaient été filmées. Le conseil de discipline de la police nationale, devant lequel ils viennent de passer, n'a proposé que très peu de sanctions, d'une portée insignifiante. Pourtant l'IGPN elle-même avait estimé que « sur la totalité des coups de matraque ou de pied assénés, aucun ne semblait justifié, nécessaire ou proportionné ».
Mais l'institution policière, et derrière elle les gouvernants, tiennent à préserver les capacités de répression et d'exactions de leurs pandores.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire